Dans une récente interview accordée à Radio Tele @metropoleHT, Pierre Espérance, le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), a révélé des informations explosives concernant l’implication présumée de l’ancien directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Léon Charles, dans l’assassinat du regretté Président Jovenel Moïse.
Selon Pierre Espérance, Léon Charles aurait été impliqué « jusqu’au cou » dans le complot visant à assassiner Jovenel Moïse. Le responsable du RNDDH affirme que c’est Léon Charles qui aurait donné l’ordre d’exécuter les deux Colombiens responsables de l’attaque à la résidence de Mont Kalvè, membres du groupe Delta qui ont pénétré dans la chambre du Président pour perpétrer le meurtre.
L’entretien a également révélé des détails troublants sur la tentative d’arrestation de l’un des principaux suspects, en d’autres le cerveau du crime John Joël Joseph. Espérance explique que Joseph aurait quitté la résidence où il se cachait à La plaine au moment où la police judiciaire était sur le point de l’appréhender. Le défenseur des droits humains dénonce l’obstruction de Léon Charles, affirmant que l’ex directeur général de la PNH aurait donné des ordres à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour ne pas intervenir.
Pierre Espérance conclut en qualifiant la démission de Léon Charles en tant qu’ambassadeur de l’OEA en Haïti de « démission forcée », suggérant ainsi que la pression exercée sur l’ex directeur général de la PNH pourrait être liée à son implication présumée dans les événements entourant l’assassinat de Jovenel Moïse.
Ces révélations jettent une lumière crue sur les rivalités et les accusations au sein des autorités haïtiennes, alimentant davantage l’incertitude et la quête de justice dans un pays déjà confronté à des défis politiques et sécuritaires considérables.
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